Les ruines de murs de pierre dans la région boisée derrière l’Église Sainte-Marie sont les vestiges d’un village de loisirs pittoresque et fantaisiste construit par les pères eudistes qui enseignaient à l’université. Étant donné qu’ils avaient rarement les moyens de s’offrir une traversée de l’Atlantique pour retourner à leur France natale, les prêtres enseignants passèrent les vacances dans le Bosquet aux abords du campus, y consacrant une part considérable de leur énergie et créativité.
De la fin des années 1890 aux années 1940, les pères eudistes ont construit des édifices rudimentaires, sentiers pédestres, jardins et clôtures ornementales faites de brindilles, même quelques murs de pierre très robustes. Les prêtres ont construit leurs propres petites cabanes et de vastes pavillons en plein air avec l’aide des étudiants du collège.
Il y avait de magnifiques jardins de fleurs entourés de clôtures en bois et de hauts murs de pierre. On dit que quelques-uns des prêtres ont importé leurs fleurs et arbustes préférés de l’Europe, et certaines personnes prétendent que quelques-unes des espèces exotiques se trouvent encore dans la région boisée aujourd’hui. À son apogée, le Bosquet contenait une chapelle, des grottes avec des statues religieuses, un terrain de tennis en terre battue pendant l’été, une patinoire extérieure pendant l’hiver et une avenue majestueuse bordée de colonnes reliant le Bosquet au campus.
Le Bosquet était un lieu de prédilection pour les visiteurs. Il figurait sur des cartes postales commémoratives et était souvent utilisé comme toile de fond pour les photos des équipes sportives et clubs du collège. Avec le départ des professeurs eudistes, le village de vacances s’est dégradé. Seules les ruines de quelques-unes des grottes en pierre demeurent aujourd’hui.