Le campus vert

Des ouvriers installent la première de deux éoliennes
Des ouvriers installent la première de deux éoliennes sur le littoral balayé par les vents. (Photographie : Collection Université Sainte-Anne)

Au cours des dernières années, l’Université Sainte-Anne a fait l’objet de beaucoup de couvertures médiatiques grâce à son Engagement vert, un plan pour exploiter des sources d’énergie plus écologiques afin de réduire le bilan carbone de l’université. Le passage remarquable de l’utilisation de combustibles fossiles à l’utilisation mixte d’énergies éolienne et solaire et de combustibles de la biomasse a incité certains observateurs à qualifier l’Université Sainte-Anne de « la petite université la plus écologique au Canada ».

La chaudière à biomasse
Au bord du Petit Bois, un petit édifice industriel abrite la chaudière à biomasse efficace qui convertit des surplus de copeaux de bois des scieries de la région en chaleur pour les édifices sur campus. (Photographie : David Dodge)

La chaudière à biomasse de l’université produit presque toute la chaleur nécessaire aux édifices du campus. Elle consomme entre 300 et 330 tonnes de copeaux de bois chaque mois. Les cendres de la chaudière à biomasse deviennent des conditionneurs de sol pour les agriculteurs de la région, afin de faire bon usage du produit dérivé du processus de combustion.

L’université a acheté et installé deux éoliennes de 50 kilowatts : celles-ci produisent une quantité d’électricité équivalant à une économie annuelle de 50 000 $ sur la facture d’électricité de l’université. Les capteurs solaires sur les résidences réduisent encore davantage les besoins énergétiques de l’université.

La série de capteurs solaires
Une série de capteurs solaires sur le toit des résidences, 118 au total, fournit l’énergie pour le chauffage de l’eau sur le campus.

Ces modernisations écologiques sur le campus ont couté 2 800 000 $. Grâce au système d’eau chaude solaire et à la chaudière à biomasse, l’université a coupé sa facture de chauffage annuelle en moitié. De 2008 à 2010, l’université a acheté 71 % moins de mazout, et 29 % moins de gaz propane annuellement, avec un bénéfice net annuel de 200 000 $ sur le plan des couts de fonctionnement. Ces économies sont investies dans les programmes et services de l’université destinés aux étudiants.

L’Équipe verte des étudiants
L’Équipe verte des étudiants à la suite d’un de ses évènements de nettoyage. (Photographie : Collection Université Sainte-Anne)

Faire partie d’une université qui fonctionne de manière durable suscite la fierté parmi les étudiants et le corps enseignant. Les étudiants ont lancé leur propre groupe environnemental afin de planifier et mettre en œuvre de nouveaux projets écologiques, y compris de meilleures pratiques en matière de la gestion du flux des déchets au sein de leurs résidences. L’Équipe verte des étudiants relève également le défi de garder les plages libres de déchets transportés par les marées.

Les serres
Les nouvelles serres sur le campus soutiennent les programmes de recherche qui ciblent les activités économiques régionales sur le plan de l’agriculture, des pêcheries et de la sylviculture. (Photographie : Digby Courrier)

La plus récente initiative écologique de l’université fut la construction de deux serres sur le campus, situées près du Centre d’information touristique au Rendez-vous de la Baie. Une des serres est utilisée pour appuyer l’agriculture locale en étudiant les usages potentiels des produits dérivés de l’industrie de la pêche, le fumier de vison et le vermicompost pour pousser les légumes et les fines herbes. L’autre serre est consacrée aux études sur la sylviculture et la protection environnementale, afin de produire des plantes qui ont un impact positif sur l’environnement.

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