Les oiseaux

Mésange à tête noire
Les mésanges à tête noire minuscules et curieuses dans le Petit Bois sont habituées aux êtres humains et se nourrissent parfois à très courte distance. (Photographie : Gisèle Thibault.)

Cette section du Petit Bois est un des meilleurs endroits sur le campus pour observer les oiseaux ou pour simplement s’assoir sans faire de bruit et écouter les chants des oiseaux émanant du couvert forestier. Au cours des saisons plus chaudes, ces bois sont remplis de plusieurs espèces d’oiseaux, notamment la mésange à tête noire, le viréo aux yeux rouges, le merle d’Amérique, le chardonneret jaune et le bruant chanteur.

Ici, il y a des parulines en abondance. Ce sont des oiseaux aux couleurs vives, au plumage qui présente d’habitude des taches jaunes, bleues, rouges ou orange. Elles sont habituellement plus petites que les moineaux et ont des becs de la finesse d’une aiguille adaptés pour attraper les insectes. Du printemps à l’automne, elles vivent ici en Nouvelle-Écosse. À l’automne, ces oiseaux se lancent dans un voyage épique de migration vers le sud et des climats plus chauds, parfois aussi loin que la Floride, la Californie, le Mexique, le Nicaragua, le Pérou, le Brésil et les Caraïbes.

La paruline flamboyante

La paruline flamboyante
Les parulines flamboyantes mâles sont parées de couleurs évoquant l’Halloween. Les femelles sont grises avec des taches jaune pâle. (Image : Wikipédia/Dennis Jarvis)

La paruline flamboyante (Setophaga ruticilla) ne mesure que 11 à 14 cm (une taille d’environ 4½ pouces à 5½ pouces). Le coloris du mâle est noir charbonneux avec des taches vives orange sur ses flancs, ses ailes et sa queue.

La paruline flamboyante est active et animée – un « oiseau pressé » – avec une douce chanson de notes rapides aiguës. C’est la femelle qui bâtit le nid, habituellement dans la fourche d’un arbre ou dans des arbustes feuillus, en utilisant des fibres végétales, de l’herbe, des lichens et de l’écorce de bouleau, et pond entre 2 et 5 œufs chaque saison.

Pendant qu’elles chassent pour se nourrir, les parulines flamboyantes affichent les taches de couleur vive sur leurs ailes afin de surprendre les insectes et les faire s’envoler. Elles effectuent une migration annuelle au sud pour l’hiver, voyageant aux Caraïbes, au Mexique, en Amérique centrale et aux pays du nord de l’Amérique du Sud.


La paruline à collier

La paruline à collier
La paruline à collier mâle (Photographie : Wikipédia/Dan Pancamo)

La paruline à collier (Setophaga americana) a un dos bleu-gris pâle, un ventre jaune vif et deux barres blanches sur ses ailes. Les oiseaux femelles et jeunes ont un coloris plus feutré que les mâles. Elles sont encore plus petites que la paruline flamboyante, d’une taille de 11 à 12 cm (d’environ 4¼ pouces à 4¾ pouces). Les parulines à collier consomment surtout des araignées et des insectes, tels que les chenilles. Ces oiseaux minuscules migrent vers le sud pour l’hiver, au Mexique et aux iles des Caraïbes. Les parulines à collier ont tendance à nicher dans des forêts qui contiennent beaucoup de lichen pour bâtir leurs nids.


Le pic mineur

Downy Woodpecker
Le pic mineur porte un joli pelage duveteux noir avec des mouchetures blanches au dos et du blanc sur sa partie inférieure. Les mâles ont une tache rouge distinctive sur la tête. (Photographie : Wikipédia/Peter de Wit)

Ce ne sont pas tous les oiseaux dans le Petit Bois qui vont vers le sud pour l’hiver. Les pics mineurs (Dryobates pubescens) vivent ici toute l’année. Ces oiseaux sont les plus petits de nos pics (de 14 à 17 cm, ou de 5½ pouces à 6½ pouces) et font leurs nids dans des cavités creusées dans des arbres morts. L’ouverture du nid est circulaire et d’une largeur de moins que 5 cm (2 pouces). Leur pelage lourd de duvet aide à les protéger du froid de l’hiver. Il est facile de savoir quand les pics sont à proximité : vous pouvez entendre le tambourinage qu’ils font lorsqu’ils donnent des coups de bec sur l’écorce des arbres. Les scientifiques ont calculé que la puissance de choc de leurs becs pointus martelant contre les arbres équivaut à 1000 fois la force de la gravité. Des études des os et muscles dans leurs crânes montrent que ces oiseaux ont des muscles spécialisés qui protègent leurs cerveaux contre les blessures. Ils mangent surtout des insectes, mais se nourrissent également de graines et de baies.

En 2017, les ressources d’interprétation du Petit Bois concernant les oiseaux seront élargies lorsque les galeries d’interprétation du phare et le laboratoire de baguage d’oiseaux seront ouverts au public.

Fièrement propulsé par WordPress